La solution
L’écimage se pratique sur des adventices développées (à épiaison et en floraison) qui émergent de la culture.
C’est une technique de rattrapage qui consiste à couper les inflorescences d’adventices dépassant de la culture. Le principe est qu’une pièce coupante en mouvement, ajustée juste au-dessus du couvert à préserver, coupe les inflorescences qui vont alors tomber au sol ou être convoyées jusqu’à une trémie de collecte en vue d’être exportées.
La construction d’écimeuse n’est pas exempte d’innovations avec notamment des systèmes de coupes à scie horizontale et rabatteur animé, que les utilisateurs jugent moins exigeant en termes de hauteur de travail (effet de sélectivité). L’une des plus récentes consiste à coupler l’écimage à une trémie de collecte pour sortir les parties coupées du champ. Non seulement cela permet de reculer la date d’intervention, qui est sinon bornée par le degré de maturité des graines des adventices, mais cela permet aussi une valorisation potentielle de la fraction retirée en méthanisation notamment. Des essais ont montré que l’on pouvait sortir jusqu’à 600 kg d’inflorescences de vulpin à l’hectare dans des parcelles avec des gros échecs de désherbage.