Niveau de réduction d’utilisation et / ou d’impact potentiel
Le niveau de réduction est lié aux caractéristiques et modalités d’emploi des produits de biocontrôle. Encore faut-il que les produits de biocontrôle soient utilisés. Or :
- La 1ère motivation à l’utilisation d’un produit de biocontrôle est la recommandation des conseillers (auprès d’agriculteurs et de conseillers de 56 coopératives, source In Vivo 2015).
- Les conseillers préconisent d’autant plus un produit de biocontrôle qu’ils sont rassurés sur ses performances techniques (auprès d’agriculteurs et de conseillers de 56 coopératives, source In Vivo 2015).
- Pour 39% des agriculteurs, leur fournisseur principal de produits phytosanitaires ne leur a jamais proposé de solutions de biocontrôle (enquête ASE/IBMA France 2018 auprès de 542 agriculteurs).
Agir dans le même temps sur la formation des conseillers et des agriculteurs multiplient donc les probabilités d’emploi des produits de biocontrôle de façon efficace et dans la durée.
Freins à lever et conditions de réussite
- Formation de formateurs.
- Intégration des contenus de formation dans les catalogues de formation qui demande du temps.
- Construction de contenu à venir en fonction des résultats R&D et opérationnels obtenus par les produits actuellement connus et les produits à venir.
La formation permet de s’approprier des connaissances et compétences, de comparer ses expériences à celles d’autres exploitants pour faire évoluer ses pratiques. Elle gagne à être combinée aux autres formes d’accompagnement (accompagnement technique ou technico-économique de proximité, conseil d’entreprise et de gestion, animation de groupes, information collective et la diffusion d’information) dans une logique de parcours et de suivi dans la durée des changements de pratiques.
De même, combiner la formation avec un format collectif construit autour d’un projet partagé (label/SIQO, projet territorial), ou d’une dynamique d’action partagée (GIEE, action 30 000) sont des est un gages de réussite supplémentaires.