Niveau de réduction d’utilisation et/ou d’impact potentiel :
Le déploiement de solutions et les actions de sensibilisation associées, permettront à l’échelle du territoire de réduire les expositions et les pollutions ponctuelles.
Par la réduction des expositions et des pollutions ponctuelles, ces dispositifs de collecte sont de nature à réduire l’impact environnemental des produits sur l’ensemble de leurs cycles de vie. Le recyclage des emballages et plastiques contribue au développement d’une économie circulaire, plus économe en ressources (diminution de la part des énergies fossiles dans la fabrication des matériaux plastiques). Ce recyclage permet également de développer une activité industrielle sur le territoire français et dans l’union européenne, créatrice de richesses et de nouveaux emplois.
Freins à lever et conditions de réussite :
Pour fonctionner, la démarche doit s’appuyer sur l’engagement des acteurs des filières de production (instituts techniques, organisation de producteurs, chambres d’agriculture, coopératives et négoces, agriculteurs, entreprises de l’agrofourniture), et s’inscrire dans les cahiers des charges de production de qualité.
Pour être la plus performante possible, la filière doit faire la promotion des bonnes pratiques de préparation des emballages (la règle d’ORE : Ouvert, Rincé, Egoutté) notamment grâce à la mise en œuvre de solutions de rinçage et d’égouttage sur l’exploitation.
Certains territoires doivent être redynamisés pour viser des taux de collecte élevés, notamment en captant les déchets de type boites et sacs ayant contenus des produits phytosanitaires (sacs de cuivre, de soufre, d’anti-limaces…).
Un accompagnement spécifique doit être déployé dans les DROM afin de permettre à ces territoires ultramarins d’atteindre le même niveau de performance que celui des autres départements.
Une approche d’éco-conception des intrants doit être encouragée afin d’en faciliter le recyclage.