Et si on racontait l’histoire de la pomme de terre parce qu’on en consomme quand même chacun en moyenne 50kg/an en France !
Comment est produite la frite que je retrouve dans mon assiette ?
À quoi est confrontée une pomme de terre lors de sa croissance ? Des maladies ? Des besoins en eau ?
Comment je peux manger des pommes de terre toute l’année alors qu’on les récolte une fois par an ?
On a essayé de répondre à ces questions en allant à la rencontre des acteurs de terrain en Normandie et dans les Hauts de France.
Toute la filière travaille chaque jour, ensemble, pour :
Choisir et créer des variétés qui serviront à faire des chips, des frites ou encore qui seront directement sur nos étals pour être cuisinées chez nous en gratin, purée ou à la vapeur, tout en permettant à la pomme de terre de faire face aux aléas climatique, mais aussi aux maladies, comme le mildiou qui peut complètement la détruire.
Tout est question de compromis et malgré cela, la pomme de terre peut quand même être attaquée. Des solutions numériques ont alors été développées pour suivre la pression des maladies en s’appuyant sur de nombreux indicateurs (dont la météo) et permettent ainsi à l’agriculteur d’appliquer un traitement de protection qu’en cas de nécessité et au bon moment.
Notre pomme de terre a aussi besoin d’eau (elle en est composée à 80% d’ailleurs !). Il faut lui en apporter régulièrement pour ne pas générer des stress inutiles et lui permettre une bonne croissance.
Enfin, une fois récoltée, elle doit encore être conservée pour que vous puissiez la déguster sans qu’elle ait germé, verdi ou flétri. Son stockage est très contrôlé avec des bâtiments bien isolés ainsi que des conditions de température et d’humidité optimisées. Des traitements antigerminatifs restent nécessaires notamment lors de longues conservations. Un produit de synthèse ou des huiles essentielles (menthe, orange) sont utilisées selon une réglementation et des délais avant la mise sur le marché.
Un grand merci à nos partenaires FN3PT, Comité Nord, Chambres d’Agriculture Nord Pas de Calais, UNPT, Semae et aux agriculteurs qui ont contribué à ce beau projet.