En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies pour vous proposer des contenus ciblés adaptés à vos centres d’intérêts et réaliser des statistiques de visite.
Conservation et accès aux informations

La conservation d’informations ou l’accès à des informations déjà conservées sur votre appareil, par exemple, des identifiants de l’appareil, des cookies et des technologies similaires.

Google analytics

Les cookies de google analytics permettent de connaitre la fréquentation du site.

Toutes cultures
Toutes cibles
Fiche
35

Amélioration de la gestion des déchets pour l’ensemble des moyens de protection des plantes

Démarches de filières et territoires
Télécharger la fiche

Taux de collecte de 96 % sur les bidons vides de produits phytosanitaires

Taux de collecte de 51 % sur les boites et sacs de produits phytosanitaires
89 % des emballages collectés est recyclé en 2024

La solution

La solution consiste à :

  • Mettre en place de nouvelles solutions de collecte et de recyclage des déchets issus de l’emploi de nouveaux produits ou équipements utilisés pour réduire les utilisations, les impacts et les risques relatifs aux produits phytopharmaceutiques conventionnels.
  • Inciter à inscrire les bonnes pratiques de préparation et de gestion des déchets dans toutes les démarches de qualité ou de certification environnementale, pour la production et les services, pour contribuer à la valorisation des démarches de qualité filière et territoires.
  • Viser un taux de collecte de 100 % sur l’ensemble du territoire afin de limiter le risque d’abandon de déchet dans l’environnement ou le mélange avec les ordures ménagères. L’atteinte de cet objectif nécessitera une augmentation du taux de collecte dans les régions affichant une performance de collecte inférieure à la moyenne nationale.

Les acteurs du monde agricole se préoccupent de l’impact environnemental des déchets générés par l’emploi des intrants utilisés pour la protection des plantes. Les organisations représentant les industriels de  la protection des plantes (PHYTEIS), les coopératives agricoles (La Coopération Agricole, In Vivo) les négociants agricoles (NégoA) et les agriculteurs (Chambres d’Agriculture de France, FNSEA) ont mis en place en 2001 la filière française de gestion des déchets phytopharmaceutiques professionnels, gérée par l’éco-organisme A.D.I.VALOR .

Sont collectés aujourd’hui par les coopératives et négoces les emballages vides de produits de protection des plantes (EVPP), les emballages vides de semences traitées (EVS), les produits phytopharmaceutiques non utilisés (PPNU), les déchets issus de l’emploi de procédés de traitement des effluents phytosanitaires (HELIOSEC, PHYTOSEC, OSMOFIL, ECOBANG, …) et les équipements de protection chimique individuelle usagés (EPIU).

Cette filière volontaire est financée via une éco contribution prélevée lors de la mise en marché du produit.

Niveau de réduction d’utilisation et/ou d’impact potentiel :

Le déploiement de solutions et les actions de sensibilisation associées, permettront à l’échelle du territoire de réduire les expositions et les pollutions ponctuelles.

Par la réduction des expositions et des pollutions ponctuelles, ces dispositifs de collecte sont de nature à réduire l’impact environnemental des produits sur l’ensemble de leurs cycles de vie. Le recyclage des emballages et plastiques contribue au développement d’une économie circulaire, plus économe en ressources (diminution de la part des énergies fossiles dans la fabrication des matériaux plastiques). Ce recyclage permet également de développer une activité industrielle sur le territoire français et dans l’union européenne, créatrice de richesses et de nouveaux emplois.

Freins à lever et conditions de réussite :

Pour fonctionner, la démarche doit s’appuyer sur l’engagement des acteurs des filières de production (instituts techniques, organisation de producteurs, chambres d’agriculture, coopératives et négoces, agriculteurs, entreprises de l’agrofourniture), et s’inscrire dans les cahiers des charges de production de qualité.

Pour être la plus performante possible, la filière doit faire la promotion des bonnes pratiques de préparation des emballages (la règle d’ORE : Ouvert, Rincé, Egoutté) notamment grâce à la mise en œuvre de solutions de rinçage et d’égouttage sur l’exploitation.

Certains territoires doivent être redynamisés pour viser des taux de collecte élevés, notamment en captant les déchets de type boites et sacs ayant contenus des produits phytosanitaires (sacs de cuivre, de soufre, d’anti-limaces…).

Un accompagnement spécifique doit être déployé dans les DROM afin de permettre à ces territoires ultramarins d’atteindre le même niveau de performance que celui des autres départements.

Une approche d’éco-conception des intrants doit être encouragée afin d’en faciliter le recyclage. 

  • Inventaire des solutions de protection autre que produits phytopharmaceutiques à réaliser.
  • Etat des lieux sur les démarches de qualité à réaliser.
  • Taux de collecte 2024 :
  • Emballages de produits phytopharmaceutiques : 90% (moyenne nationale)
  • Emballages de semences traitées : 51% (moyenne nationale)
  • Equipements de protection chimique usagés : 22 Tonnes collectées en 2024

 

Indicateurs de déploiement

  • Taux de récupération par régions.
  • Référentiel technique des cahiers des charges.
  • Mise en place nouveaux programmes de collecte et indicateurs de résultats.

Toutes filières de production agricole.