Niveau de réduction d’utilisation et/ ou d’impact potentiel
L’utilisation de ces phéromones limite le recours aux insecticides de synthèse (chlorantraniliprole, emamectine, indoxacarbe,
spinosad…).
Freins à lever et conditions de réussite
Une seule application par an est actuellement autorisée alors que les diffuseurs doivent être changés deux à trois fois par an pour couvrir la totalité du cycle de la culture (jusqu’à 11 mois en culture hors sol). Un nouveau dossier d’homologation a été déposé à l’Anses et est en cours d’instruction.
Les mesures prophylactiques sont nécessaires au bon fonctionnement de la méthode :
- Elimination de solanacées sauvage (morelle noire) en bordure de serre,
- Isolation des abris avec des filets anti-insectes pour éviter les migrations d’adultes femelles (si possible),
- Lâcher d’auxiliaires
- Vérification de l’état des plants en pépinière,
- Vérification périodique des niveaux d’infestation au niveau des feuilles et fruits, application d’un insecticide si nécessaire
Les stocks disponibles sur le marché français ne permettent pas de répondre à la demande des producteurs.
Surcoût et/ou gain de la solution
Le gain attendu est une forte réduction de l’emploi des insecticides et une meilleure gestion du parasite.
Impact santé/organisation du travail/pénibilité
Ce produit permet de réduire l’utilisation d’insecticides pour lutter contre T. absoluta et réduit ainsi l’exposition des salariés à des produits dangereux et permet de réduire la présence de résidus sur les fruits commercialisés.
Le temps de pose des diffuseurs est long. Cependant, il est équivalent au travail déjà réalisé par les producteurs de tomate lors des lâchers de macro-organismes pour la protection intégrée (Encarsia ou Macrolophus). Cela ne devrait pas être ressenti comme une contrainte.